L'Héraldique
Science de toujours en constante
renaissance
Nul art ne comporte en sa
génèse une implication semblable.
Cette science est née voici
huit siècles, époque à laquelle les exactions
guerrières étaient tout autres.
Les combattants s'affrontaient porteurs
d'armes, pour se protéger des assauts des adversaires, mais il
leur était difficile, dans le tumulte des batailles, de
reconnaître les leurs, d'où l'idée naissante de
"blasonnés" les boucliers, selon les particularités des
"chefs de guerre". Nous sommes en plein moyen-âge, le temps des
croisades et aussi, plus spécifiquement, des "joutes" et des
"tournois" chacun portant sur lui, la marque de son
appartenance.
Pour donner plus de
lisibilité aux armoiries, l'on innova les couleurs ou
émaux en nombre restreint (5 principaux) sur l'utilisation de
supports métaux (or, argent) et ornés de fourrures
(vair, hermine).
La symbolique première des
blasons était désormais en place; les "meubles"
composants les écus étaient le reflet de la
personnalité de l'impétrant. Les armes furent
surmontées de heaumes ou de couronnes, en rapport avec l'ordre
hiérarchique des titres de noblesse.
A son tour, la hiérarchie
ecclésiastique s'empara du blason, leurs termes s'en
parèrent, ainsi que l'architecture des édifices qui
s'en trouva enrichie.
Dans la cadre de cette approche, on
ne peut citer tous les détails et composantes des armoiries,
c'est un sujet trop vaste.
L'application de cette science
à largement débordé, au fil de siècles,
de son implication première, pour se retrouver
désormais, tout en conservant ses origines, dans des domaines
d'ordre pratique :
Dotations de blasons aux villes de
France suivant leur histoire, leur activité et leur situations
géographique.
Puis, plus tard, ce furent les
corporations qui, à leur tour, s'en inspirèrent pour
définir le sigle les représentant; les clubs sportifs
aussi, sous forme le "logos".
Mais, la vraie "noblesse" de
l'héraldique réside encore, de nos jours, en la
transmission familiale, par le biais de la gravure ou de la peinture
d'objets divers appelés à conserver ainsi, le
patrimoine culturel.
Quelques rares ateliers ont pris en
charge d'enseigner l'héraldique aux passionnés
d'histoire et de culture.
Ecu de sinople au chevron d'argent
chargé de besants en semis et aux trois fleurs de lys de
gueules ; en chef, à la bande d'azur chargée de trois
raies d'or.
Le tout surmonté d'une
couronne murale au retour de sable.
M.Ocherowitch
André